Saison 04 épisode 17 - 1993

L'HISTOIRE (attention spoiler)

La centrale se met en grève et Homer est désigné comme représentant syndical

Grève à la centrale raconte plusieurs histoires qui s’entremêlent d’une façon assez simple, le tout accompagné de petites scènes musicales emblématiques. La première histoire montre que Lisa a besoin d'un appareil orthopédique pour ses dents qui poussent de travers. 

La deuxième histoire se passe à la centrale nucléaire. Monsieur Burns tente de supprimer le régime dentaire du syndicat. Le problème de Lisa résonne dans la tête d’Homer qui à travers un discours enflammé devient m malgré lui le président du syndicat de la grève. 

Homer est alors dans la ligne de mire de Monsieur Burns qui le considère comme une personne brillante. À travers plusieurs péripéties Homer se fait plusieurs fois soudoyer par Monsieur Burns qui échoue à chaque fois. Il décide alors de couper l'électricité de toute la ville.

À travers une séquence musicale pleine de joie, le bien triomphe du mal à la fin. Burns qui croyait mettre à mal la ville, se retrouve démuni face à la joie et aux chants des habitants. Il décide finalement de réinstaurer la mutuelle dentaire.

De son côté Lisa peut désormais bénéficier d'un appareil dentaire invisible. À la fin, toute la famille se met à rigoler de cette situation du gaz hilarant qui est toujours allumé dans la salle. 

- ANECDOTES -

Une référence à une pièce de théâtre

L'idée originale de l’épisode est venue du showrunner Mike Reiss. Il était impatient de voir quelles pitreries pouvaient se produire si tout le personnel de la centrale se mettait en grève. Le titre lui-même fait une référence à la pièce de théâtre Last Exit to Brooklyn tiré du premier roman d'Hubert Selby Junior sur un dirigeant syndical corrompu pendant une grève. L'épisode est tellement rempli d'idées, de concepts, de parodies et de jeux de mots. Pour tous les voir et les comprendre il faut revoir l'épisode plusieurs fois. 

- LES PLUS -

Plein de joie

C'est un épisode plein de joie. À travers des négociations de travail chargées d'émotion et des enjeux élevés de l'adolescence, les scénaristes réussissent à nous faire rigoler à chaque intervention des personnages. Ce sentiment de joie est improbable mais il est parfaitement réussi. L’épisode est une glorieuse symphonie des clichés satirique sur les syndicats et des humiliations de l'adolescence.  La simplicité de l'épisode a quelque chose d’attrayant.

Pourtant il y a plein de blagues très sombres

Les blagues sont incroyablement sombres et morbides mais le ton est joyeux. C'est un petit tourbillon vertigineux à travers les méfaits du grotesque.

Un épisode tout en musique

Une grande partie de la joie est aussi procuré par la nature très musicale de tout l'épisode.  En effet “grève à la centrale” est remplie de musiques et de séquences de comédies musicales.

De belles références

On y retrouve aussi de nombreuses références aux Beatles, à Batman ou au Grinch, le tout en 22 minutes et de manière experte.

- LES MOINS -

Beaucoup de comédies musicales dans cet épisode

Si vous n'êtes pas un adepte des musiques ou des parodies de comédie musicale, cet épisode risque de vous agacer car il n'y en a beaucoup !  Mais c'est aussi ce qui fait la beauté de la trame scénaristique.

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